Extrait du journal

Garnier-Pagès aîné, un autre radical, député du Mans, auquel Ledru-Rollin allait succéder, déclara : « Un-citoyen français doit avoir des droits par cela même qu'il est citoyen français. » Il faudrait pouvoir citer le discours réactionnaire de M. Thiers, alors président du Conseil : « Je ne connais pas d'autre souveraineté nationale que la souveraineté constitutionnelle du roi et des deux Chambres. » Quant à à attendre de la loi un progrès pour les classes laborieuses, il jugeait que de telles espérances étaient aussi dangereuses qu'absurdes : « Dites au peuple qu'en .,changennt les institutions, il aura le bien-être, vous le rendrez anarchiste et pas autre chose. » Un millier d'ouvriers allèrent à l'Observatoire remercier Arago. Des banquets, déjà, furent organisés à Paris, a Lyon, à Bordeaux, à Nantes et dans presque tous on célébra la solidarité de la réforme électorale avec les réformes j sociales. J...