Extrait du journal

Mais il serait injuste de faRTe ce prélèvement seulement t&ur les rentes d'Etat. Par un procédé analogue, il y aurait lieu d'atteindre toutes les valeurs mobilières, et comme il est inadmissible nue ce soit exclusivement la fortune mobilière qui soit atteinte, on pourrait facilement trouver un moyen qui, s'exerçant sur les industriels, les commerçants, les agriculteurs — qui se sont tous beaucoup enrichis depuis 1914 — les frapperaient à leur tour de la dîme commune. Nul ne serait épargné. Tous devraient faire — et feraient, j'en suis sûr, de bonne grâce — le commun sacrifice au redressement financier du pays. Par cet impôt de liquidation, la Trésorerie retrouverait son élasticité, le remboursement des avances à la Banque de France se ferait progressivement, peu à peu la circulation fiduciaire reviendrait à des proportions normales et le franc se revaloriserait....