Extrait du journal

quelque peu usé. Chacun sait, aujourd'hui, que ce prix résulte du déficit de la récolte du blé dans le monde entier, de la consommation plus grande du pain dans tous les pays, enfin et surtout d'une spéculation effrénée qui reprend sur les grands marchés américains. Chez nous, les spéculateurs ne sont pas moins ardents, uniquement préoQsupés de réaliser des gains énormes et rapides. Ils ne .seraient pas fâchés non plus de causer quelque embarras au gouvernement. Déjà on commence à coter les blés pour le mois de décembre prochain, alors que nous sommes à trois mois de la moisson et que nul ne saurait en prévoir le rendement. Vraiment, la spéculation voit de r loin et montre imprudemment-sa tace crispée de JOueuae sails. scrupule. Le moment venu, il sera peut-être bon de lui imposer un frein par des mesures appropriées. On les trouvera, s'il le faut, car le pain ne doit pas être un aliment de luxe réservé seulement aux classes aisées. C'est là une grave question que le gouvernement fera bien de ne., pas perdre de vue....