Extrait du journal

de 2,000 machines, ne possédait que 065 machines modernes, comptant comme telles les machines mises en service depuis 1877. Par contre, sur l'état signalétique dressé le 1er novembre 1911, figurent 445 machines encore utilisables quelque temps mais qui seraient à démolir au fur et à mesure de leur passage aux ateliers, si on pouvait les remplacer, et 539 autres d'un type démodé et qu'il faudra réformer au fur et à mesure qu'elles seront proposées pour une grande réparation. En fait donc, sur 2,000 machines il y en a 1,000 qui devraient être démolies pour supprimer les détresses et les avaries en cours de route. Voilà qui explique que dans les neuf premiers mois de 1911 les avaries et détresses de machines se sont élevées au chiffre formidable de 919, soit 102 par mois, soit 3 à 4 par jour. On le voit, les avaries et détresses de machines ont pour cause principale la vétusté d'une grande partie du matériel qui serait bon à jetej* à la ferraille. Des causes secondaires s'ajoutent, qui découlent de la cause principale et en aggravent les effets : les machines en service, trop peu nombreuses, doivent être « banalisées », c'est-à-dire confiées indifféremment à n'importe quel mécanicien, selon les besoins du service, au lieu de rester confiées à un seul mécanicien....