Extrait du journal

Un mot sur la houile. Après avoir fait observer que notre domaine d'outre-mer ne peut, étant donné l'éloignement des gisements, apporter une contribution à la métropole, M. Lyautey soulève la question des pétroles et celle du carburant national. Mais la fabrication du mélange alcool-essence entraîne une augmentation de la consommation de houille. « Pour échapper au servage plus lourd encore des charbonniers anglais, 3 nous faudrait distiller les graines : mil, manioc, mars, patates, etc., de nos colonies. » La France coloniale est extrêmement riche en graines oléagineuses : sésame, arachides, palmes, palmistes, coprahs, ricin, etc., et ces huiles végétales sont destinées à remplacer, comme combustible, le pétrole et la houille. Quelle ressource pour 1 industrie nationale !...