Extrait du journal

Nous sommes resté» quelques jours à Speyer en repos et j'ai eu ainsi l'occasion d'étudier quelque peu la tournure esprit actuelle du biche. On ne peut s'imaginer la platitude de ces gens. Il ferait n’importe pour s’attirer une marque de sympathie de notre part. Aucun d’eux, d'ailleurs, n'a jamais été nazis. C'est comme les prisonniers qui se disent Polonais,* Alsaciens, Hollandais. Autrichiens, tout sauf Allemand. Ils renient toute même leur patrie. Quelle misère et dire que c'est ce peuple là* qui durant vingt ans a fait trembler le monde. Lorsqu'on les interroge ils vous dirait tous qu'Hitler est un fou sadique, il leur arrive paro s, tellement la propagande de M. Goebbels est ancrée en eu?c, de dire au cours de la conversation: «Unser Führer». Ou bien comme ce biche que j'ai vue arriver à la caserne pour nettoyer la saleté laissée par la Wehrmachs, en esquivant 1g salut h!tlér;8n. Peut-être que le genre de travail que nous lui avons fait faire, lui a perm’s de méditer les inconvénients d'avoir respecté les consignes chères à tout «bon allemand»....