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Le Républicain français, 2 septembre 1794

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Le Républicain français
2 septembre 1794


Extrait du journal

faculté donnée aux membres sur qui 011 paroît vouloir déverser le blâme et le mépris, ou appeler la sévérité des loix, peuvent seules instruire utilement le peuple et le convaincre que les membres accusés ne craignent point de rendre compte à la nation de ce qu’ils ont fait pour son salut. Ils appellent eux-mêmes cette discussion , et vous demandent la même justice que vous avez accordée à celui qui s'est annoncé pour leur dénonciateur. Je la réclame aussi, citoyens, ou plutôt c’cst la convention toute entière qui la juge indis sable pour dissiper les nuages que la malveillance ne inanqueroit pas délever sur la pureté des représentai du peuple. Ce n’est point des individus dont nous avons à/nous occuper, mais des faits contenus dans la dénonciation. Une discussion solennelle peut seule nous faire porter un jugement équitable dans cette importante affaire. Je demande doue que la convention nationale entende une nouvelle lecture de la dénonciation et des pièces à l’appui ; que les accusés soient successivement entendus sur les faits à eux im putes , afin que la convention nationale prononce ensuite définitivement. Du hem. La seule motion d’ordre que l’on puisse faire dans ce moment, c’est de demander que les accusateurs et les accusés soient en tendus. Je demande que le président 110 puisse lever la séance sans qu’un décret formel le lui ordonne ; je demande aussi que le président interpelle ceux des membres qui veulent soutenir l’acciumlion de Lvcuintre, de déclarer ce qu'ils ont à dire contre les accusés ; car, n’en doute* pas, citoyens, il y a des hommes qui se cachent derrière Locointrc. Le president, La convention nationale a rendu hier un décret, mon» devoir est de la consulter pour savoir si son intention est de le maintenir. (On murmure). Bourdon (de l’Oise). Je demande la parole cou ire le président. Le président. Tu l’as. Bourdon (de l’Oise ). Je demande à parler contre le prudent, sur c© qu’il s’est passé hier...

À propos

Fondé en 1792 par le journaliste jacobin Charles-François Duval, Le Républicain français est un quotidien révolutionnaire. Le journal fut notamment administré par Maurice Gouget-Deslandres, avocat et magistrat, membre de la Société des amis de la Constitution de Dijon. Le Républicain français cesse de paraître en 1798.
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