Extrait du journal

Ce titre donne à la pensée une bien vaste étendue à parcourir, puisqu’il a servi de point de départ à des écrivains célèbres pour traiter de tous le» objets qui intéressent les sociétés humaines. Je n ai point cette ambition, et je ne prononce ici les deux mots de guerre et de paix que dans leur sens le plus circonscrit et clans leurs rapports les Il plus vulgaires ; mais il est impossible même alors de séparer de l'une l’idée des innombrables cala mités qu’elle entraîne, et de ne pas voir dans l’autre une sour ce intarrissabie de bonheur mutuel pour tous les hommes et pour tous les peuples. 1! y a plus de deux mille siècles que le philosophe Dicæarqne, dans un ouvrage sur les divers fléaux qui font périr les hommes , après avoir parlé des inondations , de la peste , des ravages causés par les bêtes féroces dont les irruptions , disoibilx ont quelquefois dépeuplé des races entières, ajouoit que les propres fureurs des hommes , comme les guerres et les séditions, en ont détruit plus que...