Extrait du journal

Dun-sur-Meuse, 16. — M. Poincaré a présidé, ce matin, l’Inauguration du monument a*x morts. Après avoir été salué par M. Pol Chevalier, sénateur, et les parlementaires du départe ment. l’inauguration se déroule. M. Poincaré a pris la parole. il a rappelé que «es alliés promirent et que l’Allemagne ellcvnéme jura que les crimes de guerre seraient punis et les dommages répa ^Aujourd’hui, les Allemands répudient leurs engagement et nous devons les leur rappeler, parce que nous sommes les plus lésés Ceux qui nous le reprochent, oublient que l’Allemagne s’efforça de ruiner la France, puis do se dérober à ses obligations. Nous voulons seulement l’exécution du traité de Versailles, sans laquelle aucune sécurité n’est possible. Or, ce traité, reconnu expressément par l’Allemagne, confie exclusivement à la Commission de réparations, le soin de fixer les dettes de l’Allemagne et d’en régler le paie ment. « Nos gages, nous tes tenons et nous les garderons » Dessaisir la Commission des réparations se rait contraire aux engagement» pris envers la France. Nous ne nous y prêterons pas. Nous tenons des gages; nous les ganterons Jusqu'à complète satisfaction. « Voyons tout ce qu’a fait VAllemagne pour nous ruiner » Lorsque la i aix a été signée, tes alliés se sent mutuellement [>romis, et l’Allemagne vaincue, a elle-même juré que tant de crimes ne demeureraient pas impunis et que tous le* dommages causés par l’invasion, soit aux per sonnes. »oit aux biens, seraient réparés....