Extrait du journal

I/impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux, institué par la loi du 31 juillet 1917, entre dans sa septième année d’existence. L’expérience est déjà longue; elle permet de porter un jugement définitif sur la valeur de la taxe et sur ' ses conséquences économiques et sociales. A vous cos points de vue, la crédule commerciale, telle que l’organise la loi • de 1917, d’après les vieilles formules léguées par M. Caillaux, se manifeste comme la plus déplorable des tentatives fiscales de la précédente législature. Nous noue interdisons de parler aujourd’hui de l’élévation de l’impôt. Au surplus, les commerçants et les industriels français, qui se font, depuis des années, les auxiliaires bénévoles du Trésor, ont à honneur de donner l’exemple fiscal ; ils méritent toujours, en ce qui les concerne, le titre de premiers contribuables du monde, que l’on accordait naguère à tous les Français. Ils sont donc prêts à payer; du moins veulent-ils que les taxations dont ils sont l’objet cessent d’avoir pour caractéristique l'arbitraire....