Extrait du journal

Prenons quelques exemples. Depuis trente ans, nos législateurs, préoccupés du sort si intéressant des locataires, ont voulu les protéger contre la « rapacité des vautours » et ils ont voté une quarantaine de lois dites sur « les loyers » qui sont essentiellement des prescriptions dirigeâtes, s’opposant au libre jeu des lois économiques naturelles. Résultat : la construction a été arrêtée, le nombre des logements offerts a régulièrement diminué, même sans l’intervention des bombardements, et les pauvres locataires, si généreusement protégés par la loi, ne savent plus où se réfugier; les jeunes ménages sont à la rue. Les loyers sont bon marché, certes, mais on ne trouve plus d’appartements! Le sort de ia population est plus misérable que si on avait laissé libre le prix du marché locatif, ce qui aurait fatalement provoqué la construction de nombreuses maisons d’habitation....