Extrait du journal

Léon Cladel — Suite — Son fils est médiocrement émerveillé de ce Parnasse qui doit un jour 1 inspirer, au point de faire jaillir l’artiste inquiet et incertain qui se sent déjà, sans pouvoir encore s’affirmer et s’imposer par une œuvre. Il part pour Pans, où il végété, butte et souffre obscurément, tandis que e père, avec l’entêtement d un rustre génial et le zèle d'un amoureux, pioche défonce, laboure, plante, se démence si bien à Saint-Barnabé-la-Mort-des-Anes, que le site affreux se change bientôt en ‘“^X^n déplorait qn. .on fils au lieu de partager ses goûte et de continuer sa tâche, perdît honteusement le temps à barbouiller des toiles dans la capiUle.il tombe malade de fatigue et ?e .tristesse, et l’artiste arrive teuto confus de l’insuccès qui tan lsi sève de sa foi et séché les leurs de ses rêves....