Extrait du journal

e l’endroit, dont l’organe rauque ouflùté résonne et plane du dessus des perchoirs 6Û cette tourbe de choristes est juchée. Autour de lui, que de buses et combien do serins ! une myriade, oui. Participant d* celle du enflât du rossignol, tantôt la voix de ce ténor retentit comme le clairon du * Chante-Ciair » que célébra jadis lo jovial et fier Gustave Mathieu, qui repose maintenant sou» les ombrages verts à là lisière de la forêt de Fontainebleau ; tantôt elle s’égrène en trilles, en arpèges, tels que ceux qui jaillissent sans effort du gosier soyeux et velouté des becs fins qui me régalent chaque printemps de leurs vertigineux concerts et remplissent , à cette heure même, de musiques amoureuses et délicieuses, les arbres qui rampent sous mes fenêtres, de mou inculte jardin de Sèvres aux bois de Mcuùon et de Chàville....