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Le Revenant, 10 mai 1833

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Le Revenant
10 mai 1833


Extrait du journal

M. Briolet, au dire de bien des gens, est un individu excessivement jovial et amusant. Ancien magistrat sous les Bourbons, il est aujourd’hui dévoué corps et âme à la meilleure des républiques. Hors de la meilleure des républiques point de salut, selon M. Briolet. Le coq gaulois, les poires cuites et Louis-Philippe, M. Briolet ne connaît que cela; il professe surtout pour les deux derniers, les poires cuites et Louis-Philippe, une estime qui tient un peu de la frénésie. C’est lui, ce même M. Briolet, qui dans un de ces brillant réquisitoires comme il en sait faire, s'écria un jour avec un roulement d’yeux et un grincement de dents qui firent croire un instant qu’il était enragé : « Oui, messieurs, il y a plus d’honneur de de conscience sous cette toge (la toge de M. Briolet ) que dans cinquante Gazettes légitimistes. » A coup sur, les Gazettes légitimistes auraient pu se dire aussi diffusées , car pour croire que M. Briolet eût plus d’horreur qu’elles, il faudrait presque admettre qu’elles n’en ont pas du tout ; cependant elles se contentèrent de lire...
Le Revenant (1831-1833)

À propos

Le Revenant est un quotidien légitimiste ayant paru entre 1831 et 1833. Son contenu porte surtout sur l’actualité mondaine, politique et littéraire. Il est remplacé par l’Avant-Garde.

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Données de classification
  • briolet
  • an
  • paris
  • fa
  • france