Extrait du journal

Topez, croyez-moi! le libraire vendra votre prose aux cabinets de lecture, et vos vers, ma foi, il en fera ce qu’dl pourra. Et comprenez maintenant le marché ; vos vers ne passent qu’à la faveur de la prose , de cette prose qui, seule, est payée. Vos vers, vous les donnez pour rien, absolument pour rien ; celte vérité est dure , pénible , cruelle, révoltante , mais il faut tout dire à la jeunesse pour qu’elle profite de la leçon. Je me résume : Ne faites jamais de vers, si vous n’avez au moins douze mille livres de rente. Je t e vous ferai pas grâce d’un sou....