Extrait du journal

Sémaphore. ) Service des papi bots. — Depuis ma dernière lettre, le service des paquebots delà Méditerranée a éprouvé des perturbations; car celui qui devait arriver le 4 mars, n’a point paru , et c'est grâces à l’amiral Lalande , qui a envoyé un bateau à vapeur à Malte, que nous avons pu avoir la malle que l'autre devait nous apporter. Le steamer attendu le 14 n’est venu qu’hier ; mais il est parti de Malte sans prendre la correspondance que devait lui porter le bateau de Malte. L’itinéraire des bateauxposte est vicieux; il présentera les mêmes iuconvénienstant qu’on s’obstinera à faire faire a chacun des relâches aussi distantes ; l’irrégularité deviendra l’état anormal, dette entreprise est grande et admirable , il ne fiât donc point que le gouvernement y apporte des vues étroites et parcimonieuses; ce n’est qu ici , dans le Levant, qu’on peut se faire une idée de > >n importance : a l'apparition des bateaux à vapeur, il nous semble qu * c'est la France qui arrive en Orient. Notre opinion est donc qu’on devrait fractionner les distalires à parcourir, alun que le même bateau ne fasse que de 300 à io t malles. Ce ne sera qu'alors qu'on pourra savoir l’arriver au juste des nouvelles de la France. Les paquebots de la compagnie du Danube n’enrouent qu’un retard de quelques heures, par l’emploi de ce système. L'obstination du service à ne pas faire passer les produits de 1 industrie ne saurait être trop blâmée, car elle laisse ignorer dans le L avant notre supériorité en beaucoup de choses, et cette ignorai! e fait le plus grand tort a l'influence française....