Extrait du journal

II ne faut jamais, il est vrai, surtout en politique, jurer de rien. Une Chambre peut finir moins mal qu’elle n’a commencé- Mais de mauvais débuts autorisent de {jtcheux pronostics. Aussi feston naturellement porte a n'attendre rien de bon de la nouvelle Chambre- Ses débuts, il faut bien le constater, sont déplorables. Dès le premier jour elle a fait choix d’un président dont la première parole a été une menace et un défi. Le second jour elle a préludé à la séance par une bataille en règle dans un bureau. Où va-t-elle de ce train ? Et peton attendre d'elle le sang-froid, la modération, l’esprit de justice,, sans lesquels une Chambre, dénuée de tout prestige, n’est plus qu’une réunion publique agitée en sens divers par des manifestations violentes?...