Extrait du journal

f/niTfstation des citoyens Roche et Duc-Quarcy a produit sans doute, dans tout le pays, un bon effet. Ces deux commis voyageurs dans la partie des grèves artificiel les- n’ont joui que trop longtemps du dro t d’impunité en excitant et irritant h leur aise des crises où les intérêts di travail sont engagés, en commettant cent fois un délit de droit commun pii vu par le code pénal. Il n'était que terr. ps pour le gouvernement de faire respecter la loi tant de fois violée et de donner satisfaction ù l’opinion justement inquiète et irritée eu présence de l’audace toujours croissante des chefs du parti anarchiste. Il doit comprendre que sa justice est par trop boiteuse,et qu’on ne lui sau -a gré réellement de son énergie tardive, que *’i\ a le courage et le patriotisme le prouver que l’arrestation des deux démagogues parisiens n’est que la préface de mesures plus sérieuses. N’en déplaire, en effet, au cri du peuple, qui les appelle les « deux têtes de la grève », il y a les gens plus haut placés qu'eux mêlés dix excitations de Decazeville et de Flvrny et que leur position rend plus coupables encore. L’expression dont se sert la feuille anarchiste rappelle le mot du dut ü’Albc, voulant surtout frapper les chefs des révoltes qu’il noyait dons des tacts de sang : « Il vaut mieux quelbues ôtes de saumons que cent grenouilles »....