Extrait du journal

Dans l'Orient turc, nos consuls vont à la nuasse en grande pompe, et notre amblas- 1 -utlcur à Constantinople, M. Constans, dont i il serait mai séant de mettre en doute les véritables sentiments philosophiques, M. Constans s'agenouille très dévotement, chaque dimanche, devant l'autel catholique, il est évident que M. Constans sacrifie ses convictions personnelles à ses fonctions, ponce qu'il comprend et sent qu'il doit sacrifier aux intérêts de lu France sa propre liberté de conscience. Ses consuls, -ans être dv< calotins, comme dirait M. Bornais, font connue leur ambassadeur, et ils font bien. Mais à Paris on ne pense pas de même. Notre influence en Orient turc est basée sur Vidée religieuse et sur le vieux protectorat que nous exerçons à l'égard des moines dont nous subventionnons les écoles. Cependant, chaque année, on discute le» S0U.UW francs qui Augurent au budget pour cet objet, et on suppose, maintenant que 1 Eglise est bien séparée de l'Etat, que l passant définitif sera donné à ce crédit, qui fait vivre tant d'écoles françaises dans les plus petits villages d'Asie Mineure....