Extrait du journal

Oui, Pauline était sans coquetterie. Avec lui , elle n'avait ni ces gestes maniérés, ni ces paroles d’apprêt, qui cherchent à démentir le bonheur éprouvé. Elle reposait sur lui toute la joie de son regard ; elle le contemplait fixement, quand il prit sa main , elle ne la lui retira pas: n’était-ce pas son bien ? quand il enlaça a son cou son bras amoureux , elle se pencha vers ce liras , pour qu’il tint a elle par une double et même volonté ; elle ne lui refusa ni ses boucles, qui jouaient entre ses doigts , ni son front qn appesantissait l’amour. Ils étaient la , debout, sur le qui-vive, dans un camp ennemi , où , dans dix minutes la bande impitoyable allait rentrer ! après tant de jours muets , après tant d’angoisses vl de félicités étouffées ils s laient joints ! alors la ut de sentiments c • de pensées se pressent à l’nem i , que la parole expire ; elle est si altérée par la compréhension de ce quelle elle pour • rail dire , que la respiration troublée ne sait plus la servir.... Le cœur prend tout le souffle , la lé le prend le témoignage de tous les sens !...