Extrait du journal

D’autres lignes non subventionnées naîtront certainement et seront des lignes d’exploitation commerciale. Ainsi, il est bien évident qu’il est médiocrement avantageux d’avoir créé un embranchement entre Bombay et Aden. Les Messageries se prêtent là à une « expérience ». L’expérience aboutira fatalement un jour ou l’autre à la création d’un service commercial entre Bombay et Marseille, service qui pourra être régulier pendant toute la période où il y a du fret à Bombay. La côte Coromandel et Calcutta, n’était l’intérêt politique que nous portons à nos établissements français de l’Inde, seraient mieux desservis aussi par un service libre adapté aux besoins commerciaux. Et les exemples pourraient être multipliés. Mais à quoi bon ? Contentons soude dire que la politique de la Compagnie des Messageries Maritimes est la bonne. Elle est ménagère du présent et pleine de prévoyance pour l’avenir. Elle nous achemine peu à peu vers le moment où la subvention postale sera d’intérêt secondaire et où l’intérêt commercial deviendra prépondérant. Cela se verra certainement au XXe siècle....