Extrait du journal

Mais il y a une autre raison, plus sérieuse encore, de l’apathie générale. On ne se soucie guère du complot, parce qu’on n’y croit pas. La politique a beau tout brouiller, tout mêler : le bon sens finit toujours par se dégager et monter à la surface. Or, il est clair qu’un complot suppose l’identité de but, et que des gens qui veulent, les uns la royauté, les autres la République plébiscitaire, ne sont pas près de s’entendre. Tout au plus peut-on dire que les uns se tiennent prêts profiter du gâchis au devant duquel vont peut-être les autres. Mais attendre les événements et se proposer d’en tirer parti, ce n’est pas les susciter....