Extrait du journal

Pvr.n. 8 juillet. ( Correspondance particulière.) I.c ministère d'unité, le seul ministère qui depuis l'avènement de Charles X ait exprimé la pensée ovale, est déchiré en ce moment par une division spis doit vraiment être affligeante pour les cœurs royalistes. Sur les six membres présent chiai le composent, trois consentent à accepter la Chambre des élections de 18.10, et se font forts de lui acheter le budget avec de bonnes lois. De quoi ils répondent quand une lois ils auront obtenu le budget, la <îue>tion n’en est point là; tant y a que ces trois ministres . ail nombre desquels on cite M. de Peyronnet , fait en lui-même assez singulier, se cramponnent vigoureusement à la Charte, tandis que les autres citent comme un heureux à-propos le prétendu refus «le concourir de la Chambre dissoute , disant qu’à son tour le gouvernement doit refuser tfe concourir avec la Chambre nouvelle; qu'il faut la dissoudre et en composer une antre avec l’article 1 1, car ils comprennent enfin qu’après les élections on n’y parviendrait jamais. Le» trois opiniâtres dont nous reproduisons l'opinion , sont, à ce qu'on assure, MM. de Polignac, de CliantcLiuzc et Capellc ; les opposa ns sont, avec M. de Peyronnet, M.M. d llausscz et de Montbel; •:e dernier, «pi on ne retient à l'hôtel du ministère des fuüiices qu’à force de prières et quelquefois de menaces,a encore parlé, dans le conseil de dimanche , «le «loimcr si dérision , si vilaines mesures qui s'agitaient devant lui venaient à être adoptées; « t ses collègues en opposition , fort surpris «le le voir accepter, et consternés «Vente'rdrc que c’était une place toute trouvée pour M. Dudon, sont par* venu*à lui faite retirer son offre. Au conseil d'hier, >s mêmes sujets ayant été débattu , la vive opposition qui s’était manifestée dimanche s’est reproduite ; mais elle a rencontré, assure-t-on, irons le parti qu’elle combattait, plus d'opiniâtreté et des plans encore plus arrêtes. C’est ce qui a fait courir hier soir le bruit «le la retraite des ministres de « intérieur, des finances et de la marine. Nous sommes loin toutefois de donner cette retraite , v.on plus que les projets qui l'auraient motivée , comme «les faits accomplis. .M. de î abotirdrnraye liasse pour avoir «lit. en se retirant du ministère, que les émbécd'es qui parlent de coups d’état , comptaient dans les moyens d’exécution, et que la boutique administrative ; c’était un terme aimé de S. Exe. ) y apporterait encore plus de résistance que la volonté nationale. Vrai ou non de la part de celui à qui on l’attribue, le mot est juste, et M. de Polignac fera bien de le peser....