Extrait du journal

La situation devient tolérable, on ne saurait le nier, et l’avenir est moins sombre. Une première satisfaction est donnée au sentiment national, l'évacuation des forts de Paris et des territoires environnants étant en voie de e aecomp’ir Peu à peu l'ordre matériel se rétablit dans ce pays si profondément troublé par la guerre étrangère et de formidables insurrections, et il faut espérer qu il ne tardera pas à régner dans les esprits , secoués par tant d'excitations et d’angoisses patriotique* Mais à peine sortis des périls mortels qui nous menaçaient, nous nous trouvons en présence d'une nouvelle épreuve, conséquence fatale de nos désastres et de nos folies, c'est dédire d un bilan écrasant, de la carte à payer enfin de nos campagnes malheureuses, de la révolution, de la dictature, do la guerre civile. C est là le côté le plus directement appréciable d’un état de choses qui n’existerait pas si la nation n avait abdiqué, dans un jour de vertige et d erreur, se* droits les plus précieux, si elle n'eût pas livré ses destinées à des mains imprudentes et compromis son avenir en vue d’un repos de quelques années, qui ce pouvait être que précaire et sans lendemain, comme le disaient ceux qui voyaient bien où nous conduisait le césarisée et qu’on écoutait ni peu...