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Le Sémaphore de Marseille, 18 décembre 1910

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Le Sémaphore de Marseille
18 décembre 1910


Extrait du journal

Celui-ci inscrivit sur la pierre, dans le ih mi-lourde de l’abside ou sous la pleine lumière, aux voussures et sur le tympan des porches des cathédrales, les grandes scènes de 1 Ecriture et les dogmes de la Foi ; il y représenta la Sainte-Trinité, les figures des prophètes, des ajourés, écus docteurs et des martyrs Une des comjK)sitions les plus familières à son ciseau est le tableau du Jugement dernier, le Christ séparant les élus des réprouvés et ces derniers précipités dans l'enfer, par une horde de diables cornus. Quelquefois même, comme dans le célèbre gyml*an du porche de la cathédrale de Bour gels. l'Enfer apparaît avec tout son per- I sonnet de démons hideux, attisant les flammes de l’énorme chaudière ou se tordent les malheureux damnés. On imagine l'impression que devaient produire ces scènes terrifiantes sur des es- I puits simplistes, sur des âmes profondément imbues des croyances de leur temps....
Le Sémaphore de Marseille (1827-1944)

À propos

Fondé en 1827 par les imprimeurs Joseph-François Feissat et Pierre Alexandre-Henri Demonchy, Le Sémaphore de Marseille est le plus ancien journal de Marseille et reçut notamment la contribution d’Émile Zola, qui en était le correspondant parisien. À l’origine généraliste, Le Sémaphore de Marseille se spécialise progressivement dans l’actualité maritime. Le quotidien disparait à la Libération.
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