Extrait du journal

Ce que j'si le plus admiré à Macao, ce sont do nombreuse» églises, d uns architecture simple et imposante, et o'empruniant leur mérite intérieur qu'a la hardiesse de leurs nefs. On » tort de vanter la pompe et la riches#*) de leur» ornement#, alors que leur nudité flatterait la théorie du presbytériens le plus exigeant, — le moins par conséquent, —- et ?|u un iconoclaste farouche se sentirait disposé à aire gré ce à de méchantes et grossières images. Cotte parcimonie sacerdotale et anti-catholique procède de deux motifs : la pauvreté des chapitres, la crainte de tenter la convoitise du chinois. Derfièrement, un de ces profanes, un païen, et l’expression dit tout, après avoir capturé des vases sacrés, était agilement poursuivi ; je le vis se précipiter dans la ruelle la plus étroite et la plus perpendiculaire de la v Ile et tomber dans les bras d’une patrouille. Fut-il pria? nullement II franchit les baïonnettes par le saut du tremplin le plus souple et le moins prémédité. Un dimanche, la cathédrale de Macao groupait aux pieds des autels la feule agenouillée des Qdôles, et, â mon ébahisse ment, la tin de la cérémonie fut marquée par un mariage forcé et religieux, — religieux par opposition au mariage civil. —L épousant élan barbon, de Marseille, — Dieu et la cour -l'assises du département lui pardonnent;—l'épousée,Macaiate et flanquée des ornements de Cornélte, mère des Grecques, de deux grands garçon» d’un premier lit. Le vénérable ecclésiastique, mis en garde par des bruits de polygamie en circulation sur le compte du promesse solo, s'était refusé à unir ce que réprouvaient les lois divines et humaines Je vous mande la stupéfaction indignée du pauvre prêtre, lorsqu'il entendit celui qui courait en vain après la légitimation do son alliance uturganU-que, détourner de son acception canonique la bénédiction ultime et générale de l’officiant, et la déclarer nuptiale à ta face de Dieu et des hommes....