Extrait du journal

au plus haut degré, le respect et cette estime, sans pour cela vouloir quand même en faire un roi, contre la nature dos cynosos et les nécessités mêmes de la politique. Mais eu attendant que cotte grue évolution s accomplisse dans tous les esprits comme elle s’est déjà produite chez un grand nombre par patriotisme, par sagesse, par dévouement au bien public, quel compte fait-on dans le camp radical du sacrifice fait par ces derniers de leurs sympathies les plus légitimes 7 Aufun, il tant le dire Quand les plus autorisés parmi les anciens orléanistes, quand les représentants les plus illustres de la classe moyenne, ce qui est tout un, donnent le» gages les moins équivoque» de leur désir d’établir enfin le gouvernement du pays par le pays, dans ses conditions logiques et naturelles , quelle attitude conserve-t-on à leur égard * 1 attitude de l’hostilité la plus manifeste , de la méfiance la moins raisonnable Que se passe t-il, en effet, depuis la réunion de l’Assemblée nationale ? Le chef du pouvoir exécutif pourtant, constamment soutenu par toute la gauche de cette Assemblée , subit partout les attaques directes de la presse démocratique , tandis que de la part de bien des élus du suffrage universel il se voit exposé à l’injure du soupçon On ne »e dit pas même que cette hostilité est on r,e peut plu» impolitique envers l’homme d Etat qui, après tout, quoi qu’on fasse et qu’on dise, tient dan» se» mains l'avenir de la République. quant à ceux qui mettent en lui leur confiance et qui sont disposé» à le prendre pour guide, au milieu des incertitudes et d**s angoisses du prêtent, quel gré leur sait-on de leurs concessions ? Comment sont-ils accueillis quand ils « offrent loyalement à partager le fardeau des affaires publique» ? La réponse p».* dan» ce qui ?e pn.«*e k MarsefV*», où, depuis un an, tantôt sous un prétexte, tantôt sous un autre, les intentions et le bon vouloir du Comité libéral ont toujours été méconnu» et au b-»’fit du compte, ses candidats évincés. Non» voyons sang doute s’étaler chez nos confrères de la gauche d? très-belles théorie? largement développées sur la classe moyenne , sur ses droit», se» aptitudes aux affaires, sur le rôle qui lui appartient dans le mouvement général de la politique. A ce sujet, comme on vient de le voir , M Gustave Naquet parle d’or, et légalité n’est pas eu reste. Au fait, que revient-il. au parti libéral. de ces concessions toutes spéculative» 4 Rien, en réalité, et les affaires de la ville sont toujours entre les mains d’un seul parti. Nos confrères doivent convenir que ce n’est guère encourageant N importe, le parti libéral fera son devoir jusqu ’au bout, parce qu’il sait que si l’institution républicaine sort intacte de la crise mortelle pour tons que nous traversons . c’est à lui qu il appartient de la rendre possible et stable en la modérant, en lui apportant le tribut de son expérience et de ses lumières en lui imprimant le cachet de sa modération et de «a tolérance pour toutes les opinion»...