Extrait du journal

cent cinquante mille livres. Qu’on «ajoute à cela les soies du Levant, qui maintenant prennent, la même direction , et on pourra avoir une idée de la prodigieuse augmentation des manufactures anglaises en soie , pour lesquelles en 1827 on mettait en œuvre quatre millions et deux cent mille livres de ce lil précieux. Pour favoriser une si vaste manufacture, on a réduit presque à rien les droits d’entrée des soies grâces , et diminué de beaucoup ceux sur les soies tordues. L’industrie soyeuse n'est plus concentrée seulement dans le pays anciennement célèbre de SpitaUield , il s’étend en diverses parties et particulièrement vers les côtes occidentales de Vile. Ainsi l’Angleterre en accaparant toutes les soies de l'Asie, de la Turquie et de Vltalie, quoiqu’elle paie ce tribut nécessaire aux pays plus favorisés de là nature , possède toutes les manufactures de soie qui lui conviennent le mieux , comme une récompense de cette énergie et de cette activité dans les inventions mécaniques, ou moyen desquelles elle multiplie les forces productrices de l’industrie. Malgré ces inventions mécaniques , on évalue à Deux Cent Mille le nombre des personnes employées aux opérations qui en dépendent . et cette industrie soyeuse fait circuler un capital qui n’est pas moindre de douze millions de livrés sterling» ( trois cent millions de francs )....