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Le Sémaphore de Marseille, 27 octobre 1833

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Le Sémaphore de Marseille
27 octobre 1833


Extrait du journal

On n’a pas oublié que notre correspondance d’Alger , dans quelques considérations sur l’expédition de Bougie , désapprouvait dernièrement cette occupation par les armes, et prétendait qu’un simple agent consulaire envoyé dans cette ville , remplirait parfaitement le but en ouvrant entre la population indigène et les Français des relations qui mettraient le port de Bougie a notre entière disposition , et que tout cela s’effectuerait sans qu’il fut nécessaire d’encourir les frais d’une expédition militaire onéreuse. Nous rapportâmes sans réflexions cette opinion que nous ne partagions pas entièrement. Mais il est certain que si la conquête de Bougie ne doit avoir d'autre résultats qu'une gloire stérile et une occupation militaire , il eut été beaucoup plus avantageux d’adopter le mode indique par les Colons dont notre correspondant doit être l’interprète , car l’occupation seule, telle quelle existe en ce moment et quelle parait devoir se prolonger , n’a rien fait pour les interjetés de U colonie et l’accroissement de ses relations....
Le Sémaphore de Marseille (1827-1944)

À propos

Fondé en 1827 par les imprimeurs Joseph-François Feissat et Pierre Alexandre-Henri Demonchy, Le Sémaphore de Marseille est le plus ancien journal de Marseille et reçut notamment la contribution d’Émile Zola, qui en était le correspondant parisien. À l’origine généraliste, Le Sémaphore de Marseille se spécialise progressivement dans l’actualité maritime. Le quotidien disparait à la Libération.
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