Extrait du journal

veut dire.. Je suis sûr. que ..quelques-uns-.nie seront reconnaissants de leur avoir indiqué un moyen de rendre plus, agréables pour euxmêmes, par un acte de solidarité- intelligente, leurs propres vacances. • Il faut d'autant .plus d'argent qu'il est im possible d'ôcairter de ces villégiatures toutes les jeunes filles ou femmes qui ne peuvent payer un prix de pension même minime.. Déjà, dans l'exercice précédent, l'on en a admis qui étaient hors d'état de s'offrir le moindre sé jour à la campagne. Il a bien fallu, pourtant, que les frais de leur admission fussent payés par quelqu'un... Mais ce n'est pas d'argent seulement que l'Association a besoin. Elle veut avoir des maisons. Pourquoi serait-elle obligée de cons truire ou de louer toutes celles dont elle se servira ? Je pose la question, sans la dévelop per, à ceux — et ils ne sont pas rares — qui, ayant- le bonheur de posséder une ou plusieurs installations, voudraient prêter ou donner à l'Association l'habitation dont ils ont cessé d'user pour eux-mêmes. On a beaucoup dis couru, beaucoup discuté sur les misferes, tes* tentations et les luttes qui sont le lot de tant de jeunes filles. Faire au plus grand nombre possible d'entre elles une vie plus saine serait plus efficace que dfe longues paroles. «Les « Villégiatures du travail féminin » ne dimi nueraient pas. seulement bien des souffrances physiques, elles auraient — elles auront rleur effet moral et social. Raoul. Allier....