Extrait du journal
» De cette déplorable soirée il me restera » cependant un bon souvenir, puisque j'ai eu » le plaisir d'y faire la connaissance d'un par» iait gentleman. ' » Agréez, monsieur, l'assurance de mes » sentiments de haute estime. » « Lazarus, » rue de Colisée, 88. » — G est le baron Lazarus quia apporté cette lettre? — -Lui-même ; il est venu ce iùàtin de bonne heure ; il a demandé si vous pou-, viez le recevoir ; je lui ai répondu que j'avais ordre de tenir votre porte fermée. Alors il a écrit cette lettre. — Bien ; maintenant fais entrer ton mon- : sieur très-aimable, je le recevrai en m'habillant. Meline ne se fit pas attendre. — Vous avez voulu me voir? demanda le ' colonel, répondant légèrement au salut du re porter. — Oui, monsieur le colonel, et, si j'ai été., indiscret, je vous fais mes excuses. ' — Vous permettez que je m'habille? : — J'aurai plaisir à.assister à votre toilette.. — Ah! vraiment?.fit le colonel étonné. — Mon Dieu, monsieur, dit le reporter tout en allant çà et là dans la chambre, je m'a perçois que vous trouvez ma visite étrange. ! — Ce n'est pas seulement la visite. i — Le visiteur aussi, n'est-ce pas? . Le colonel se mit à rire. — Vous avez ri ; je crois le! moment favo rable pour vous donner toutes les explica tions que vous pouvez désirer. Le but de ma visite est de vous voir dans votre intérieur, ' et de pouvoir ainsi offrir à mes lecteurs le ; portrait d'un gentleman sur qui tout Paris a les yeux fixés en ce moment. — Eh bien! regardez-moi, mais je vous se rai reconnaissant de faire vite; d'ailleurs, à parler franchement, je désire que mon por trait ne soit point offert à vos lecteurs. Je ne suis point un personnage public, et, par suite d'indiscrétion maladroite, on rie s est déjà occupé que trop de moi à Paris. Si, malgré ; mon désir, vous persistez dans votre portrait, vous me rendrez service en disant que je suis bourru et mal accueillant pour toutes les de mandes qu'en m'adresse, si vous me débar- f...
À propos
Fondé en 1836 par Armand Dutacq, Le Siécle bouleversa la presse française grâce à une stratégie éditoriale révolutionnaire pour l'époque. Comme La Presse de Girardin, fondée la même année, ce quotidien fixa son prix d'abonnement à 40 francs – c'est-à-dire la moitié de celui des autres journaux – et entrepris de compenser cette somme modique par d'autres revenus, tirés de la publicité. Traditionellement anticlérical, il deviendra l'organe de la gauche républicaine pendant une grande majorité de la Troisième République.
En savoir plus Données de classification - dupanloup
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