Extrait du journal

; — Justement. — Mon Dieu! je suis désespéré do vous dé ranger. -s- Enfin, duc, s'il le faut absolument... — Il le faut absolument 1 " En ce cas, mo voici à vos ordres. Où vous plaît-il d'être reçu ? - ' — Si vous me donnez le choW, j'aimerais as sez que nous fissions un tour de promenade. — Nous avons le jardin. • — A mçrvoille 1 — Venez donc. Mailly fit traverser à Richelieu cette salle à manger où il venait de recevoir Pecquighy, et par un perron tout chargé "do magnifiques fleurs protégées par une grande cloche de verre, ils descendirent dans ,1e jardin, triste et nu, ruiné qu'il était par les prerhièfes gelées. Cependant, on pouvait encoro dans ces der niers jours d'hiver juger ce qu'il avait élé et ce qu'il serait aux tièdes haleines de mai. C'était un carré long, bordé, près dos murs, par de grands sycomores aux branches des quelles la gelée avait pendu ses stalactites aiguës, ornement de l'hiver. — Maintenant, monsieur le duc, voyez, nous sommes aussi seuls que vous paraissiez lo dé lirer. Parlez donc, je vous écoute. Vous parais sez venir en messager officiel? — Sur mon âme, il y a un peu de cela, mon Cher comte ; permettez donc que je vous félicite sur votre perspicacité. Les deux hommes se saluèrent. — Savez-vous que vous avez là une char mante petite maison, comte*? —Venant de vous, monsieur le duc , l'éloge est doublement flatteur. ' — Et qu'il faut un bien charmant oiseau pour qu'il soit digne d'une si charmante cage. Duel — An Teste, si là renommée n'exagère point, il para^J que Mlle Olympe est la perle des per les. Dans quelles eaux avez-vous donc plongé pour nous rapporte* un pareil trésor? — Bon, pensa Mailly; est-ce que lui aussi en "veut à Olympe? Puis, souriant, à Richelieu, > «- Vous parliez cj'un message officiel, mon...