Extrait du journal

Il peut se vanter d'être bien entouré, le dtgne homme t . — J'ai envie d'aller le prévenir sans plus tarder. r-Ce serait joli! Non seulement vous compromettriez tout ; vous casseriez net le seul fil qui puisse nous conduire- à notre but, ou plutôt au vôtre : à la découverte du pot aux roses; mais encore vous passe riez bél et bien pour un calomniateur. Où sont vos preuves, et pourquoi avez-yous tand tardé à parler? . — Que faire, alors? — Laisser notre adversaire dans sa douce quiétude et attendre. C'est encore le meilleur moyen que l'on ait trouvé d'aller vite en besogne. — Attendre ? — Oui, la première occasion. Il ne s'a gira que d'en profiter, et, au besoin, de la faire naître. — Quatre jours à patienter ! — Eh bien ! tant mieux ; nous poqvons à notre aise dresser nos batteries. De quoi vous plaignez-vous ? nous marchons sur un terrain choisi par nous. Que serait-ce si nous n'avions pas un seul indice, au lieu de cette certitude ? Nous avons, de plus, les coudées fran ches; du moment qu'elle sait tout ce qu'elle désirait apprendre, que, pour elle, nous ne sommes plus. que des étourdis, des écervelés, soyez certain que nous ne serons plus suivis. . A vous de chercher à connaître la,vie de cette femme dont nous tenons déjà pas mal de détails : sa résidence, sa parenté, son nom. Fatalement, vous trouverez une bonne âme qui vous dévoilera, par charité chré tienne, quelques anecdotes, quelques in trigues de son existence privée. Elle est trop jolie ponr être vertueuse. C'est là qu'il faut frapper. Tous les moyens sont bons, ne l'ou...