Extrait du journal

n'arrive jamais. La Curie s'obstine dans sa résistance. Parfois, les ministères changent au beau milieu des négociations. Et les évêchés continuent de n'être pas pourvus L'inévitable arrive. Le gouvernement fran çais capitule. Troisième acte. Il se joue à la fois à Rome et à Paris; La liste du ministère n'est plus complète. Comment boucher les trous? Il a beau proposer des.candidats; ils sont tou jours trouvés inacceptables. C'est que la Curie a ses propres candidats en réserve, des ultramontains de qualité bien authen tique. Au premier symptôme de lassitude chez le gouvernement, elle les insinue. Pro testations du gouvernement. La Curie ré pond: « Cherchez vous-même.» Elle sait bien qu'on ne trouvera pas. Trouverait-on, elle refuserait d'agréer. Si le ministère tarde trop à se soumettre, il apprend un beau ma tin que tel candidat, que Rome avait fait mine d'accepter, commence à moins plaire. Terreur du ministère. Il se dit que sa liste a déjà trop de lacunes. Une de plus, ce serait un désastre. Pour faire passer ses candidats qui, demain, se tourneront contre lui, il subit ceux du Pape. Et le Pape se dit que le " Concordat a du bon. Pierre Pithob....