Extrait du journal

L'Univers a la bonté de revenir sur le cas de M. Auguste Boucher « qui n'est pas se crétaire du comte de Paris ». Ses explica tions sont trop intéressantes et justifient trop bien nos dires pour que nous ne les mettions pas sous les yeux du lecteur : Et pourquoi attacher tant d'importance, et même une importance quelconque, aux toasts que peut, à la lin d'un honnête repas, débiter M. Boucher ? C'est que M. Boucher, ait le Siècle, est secrétaire du comte de Paris. Eh bien! même quand cela serait, un prince doit-il ré pondre de tout ce que disent ses gens? Est-il admissible, d'ailleurs, que l'homme, dont la France attend depuis bientôt deux ans la pa role, ait pu prendre un truchement aussi dé pourvu d'autorité? Non seulement ces raisons n'ont pas arrêté le Siècle, mais il maintient son dire, bien que l'orateur du banquet monarchique ait déclaré n'être pas l'un des seerétaires du prince.—Qu'im porte son titre, s'écrie Ja feuille ministérielle, il suffit qu'il soit de la maison. Or, il en est. Le Siècle, en ce point, dit vrai. M. Boucher appar tient ou se rattache d'une façon quelconque au secrétariat de M. le comte ae "Paris; il fait des courses, il écrit des billets maladroits, il porte de3 petites notes aux journaux. Voilà comment M. Boucher « n'est pas secrétaire du comte de Paris. »...