Extrait du journal
B, G, D., etc., demandaient la .charge. Les parents des postulants se retiraient alors, et il était procédé au serment,. ; : , i Les trois avogaiari prenaient un pâlit Evan gile, l'ouvraient, parcouraient les .rangs des électeurs et les leur faisaient toucher du doigt, ce qui signifiait que l'électeur s'engageait à procéder de bonne foi. , L'huissier appelait ensuite le nom du premier candidat ; aussitôt '• Vingt enfants habiller de rouge se dispersaient dans la! salle en criant à tue-tête ce même nom ; ils présentaient en même temps à chaque éle&sur une boîte à deux compartiments :- l'un blanc, pour nommer ; l'autre vert, pour refuser. . i : v-.-*. Ces deux compartiments n'avaient qu'une ouverture commune en entonnoir, disposée de telle sorte qu'il était impossible aux assistants de deviner la nature du vote de son voisin; ' A leur entrée dans la salle; chaque électeur recevaitune petite bille, « en manière de bou ton de chemise, » dit le président de Brosses, et volait selon sa conscience ou ses intérêts. Le vote terminé, les boîtes étaient portées au chancelier, qui dépouillait le scrutin séance tenante. ' Oa procédait ensuite au vote pour le second candidat, et ainsi de suite jusqu'à ce que la liste fût épuisée,, . , Comme pour les votes génois, les votes vé* nitions. étaient l'occasion de jeux, de loteries, avec, banquiers., et- pontes, jeu que nous re trouvons à Rome et dans toutes les villes de l'Italie avec privilège. Du moment qu'un chef de nation est astreint à ne sortir de son palais qu'en certaines Occa sions solennelles, il va de soi qu'il faut com penser par une grande pompe la claustration de ce malheureux. Il en était ainsi à Gênes. . La cérémonie de la sortie du doge était im posante. ^ , On faisait à ce magistrat, esclave de ses élec teurs, un cortège brillant. Marchaient d'abord : , ' Les grenadiers en gros bonnet ; Les Suisses delà garde en culottes à la suisse, en habit rouge galonné de blanc. Les pages en pourpoint de velours cramoisi, avec le manteau doublé de satin vert, la loque rouge et des chamarrures d'o* à éblouir,...
À propos
Fondé en 1836 par Armand Dutacq, Le Siécle bouleversa la presse française grâce à une stratégie éditoriale révolutionnaire pour l'époque. Comme La Presse de Girardin, fondée la même année, ce quotidien fixa son prix d'abonnement à 40 francs – c'est-à-dire la moitié de celui des autres journaux – et entrepris de compenser cette somme modique par d'autres revenus, tirés de la publicité. Traditionellement anticlérical, il deviendra l'organe de la gauche républicaine pendant une grande majorité de la Troisième République.
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