Extrait du journal

^.La âernilre séaqce des cortès espagnoles ..paraît avoir produîFu'ne excellente impres sion. Le discours du maréchal Serrano, chef du pouvoir exécutif, a été favorable ment accueilli par la gauche républicaine aussi bien que par la majorité. La partie de ce discours où M. Serrano rend pleine justice à la minorité et apprécie en excellents termes le rôle nécessaire de l'opposition, qui doit être lé surveillant in quiet du pouvoir, son accusateur légitime, mériterait d'être méditée par nos hommes d'Etat. , Nous n'avancerons rien d'exagéré en affirmant qu'ils ne comprennent guère l'utilité gouvernementale d'une opposition parlementaire^ ferme et défiante, telle que la demande avec raison le chef du pouvoir exécutif-d'Espagne. : Nous ferons remarquer une fois de plus combien la forme républicaine s'impose naturellement, par la force des choses, à l'Espagne révolutionnaire. Qu'est-ce que le régime actuellement en vigueur, sinon la république? Une assem blée souveraine, représentation fidèle de la nation, gouverne .par l'intermédiaire d'un pouvoir exécutif émané d'elle et qui lui demeure subordonné^ La prolongation de cet état de choses, — et il y a lieu de croire qu'il se prolongera quelque temps,—sera la démonstration pratique de l'efficacité de la forme républicaine. Que l'Espagne vive quelques mois encore sans roi, sans cour, sans grands officiers de la couronme, et le '.tâ+L....