Extrait du journal

Les plus lourdes de ces responsabili tés ne sont pas encore du côté de la po litique intérieure,quoique l’état de conflit où les pouvoirs publics sont enga gés,et dont on cherche vainement l’issue, n’ait rien de particulièrement rassurant. Mais enfin, on peut espérer que l’accord «e fera tôt ou tard, par des concessions mutuelles, que le patriotisme saura dic ter. Et, en attendant, le gouvernement suffira toujours à faire fonctionner les grands rouages de la machine aminés itérative. Maintenir la sécurité, l’ordre dans la rue,il y réussira d’autant mieux que les éléments turbulents ont désarmé et se rangent, sans trop d’écarts, sous la houlette ministérielle. Supprimer le désordre des esprits est plus difficile ; mais peut-être serait-ce trop demander à un cabinet, quel qu’il soit, que de le charger de cette tâche. Beaucoup se tiendraient pour contents de voir ce désordre atténué. Encore faudrait-il que le pays, dans l’ensemble de ses bons citoyens, y concourût. La première condition serait de s’élever au-dessus des querelles de parti et des compétai tions ambitieuses pour ne s’inspirer que du bien public. Mais qui sera juge de ce qui est le meilleur,le vrai

À propos

Le Signal, messager de la semaine est un quotidien d’information générale dirigé par Eugène Réveillaud, journaliste, avocat et homme politique français très impliqué dans l’évangélisation protestante. Le journal, qui a paru de manière hebdomadaire de 1879 à 1894, devient quotidien de 1894 à 1914, et a pour supplément L’Illustré du dimanche. 

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