Extrait du journal

I Dans la soirée du 1er novembre dernier, nous étions réunis, quelques amis et collègues, à l’occasion du Synode de notre circonscription, sous le toit hospitalier de notre cor* légionnaire. M. Jules Habert, receveur particulier des finances à Sancerre. Nous passâmes là une ou deux heures charmantes. M. Théodore Monod, chez qui la forte sève chrétienne et biblique s’allie si heureusement à la verve poétique 'a plus enjouée, avait décoché un piquant impromptu à notre aimable amphitryon. Celui-ci se trouvait être également un poète de fine race; il voulut bien puiser pour nous quelques paroles dans le riche écrin de ses œuvres de jeunesse. D’autres parmi nous, moins privilégiés des Muses, firent encore grand plaisir en r citant telle ou telle pièce rare et précieuse d’un auteur peu connu. Et, comme il Lliait bien — au rebous de l’adage : ab Jove principaux — terminer par le Maître, M. Reveillaud fit retentir, de sa voix pleine et grave, quelques strophes vengeresses des Châtiments....