Extrait du journal

C’est d’abord rumeur légère, Petit vent rasant la terre ; Pais doucement, vous voyez ca’omni, Se dresser, s'enfler en grandissant. Il y a quelques années, trois ou quatre énergumènes, détraqués de la poli tique, ou faillis du Boulangisme,dénon laient à la France stupéfaite un péril national : un parti aussi habile qu’au faciaux s’était emparé du gouverne ment, détenait les plis hauts emplois de l'administration, disposait de toutes les faveurs, — et forfaire odieuse, — recevait appui, subsides, directions de l’étranger. — de la Prusse, disait celui-ci, do l’Angleterre, affirmait ce lui-là. C’était le parti protestant. La plupart d’entre nous rirent de ces billevesées. Le gros public haussait les épaules. Presque seule, la presse de sacristie reproduisait les racontars ou les diatribes insensées : il était naturel que des publicistes à qui Léo Taxil avait fait gober sa colossale fumisterie du Pal alise et de Diana Vaughan acceptassent avec empressement une lé tende offensante pour des hérétiques....