Extrait du journal

Il y avait à cette réunion — c'est le communiqué qui le dit — les directeurs des services agricoles, les présidents des chambres d'agriculture, des offices agricoles, des sociétés d’agriculture départementales et d'arrondissement, des syndicats agricoles, des chambres de commerce, des groupements d'exportateurs ou de vente de pommes de terre à l'intérieur, pour la plupart gens informés, connaissant la pomme de terre et sa culture, le doryphore et ses déprédations ; il y avait même : le docteur Feytaud, professeur à la I'aculte des Sciences de Bordeaux et directeur de la station entomologique ; l’inspecteur général de l'Agriculture, Bûche, chargé de la mise en œuvre des moyens de défense contre le dortphone ; M. Roland, inspecteur général de l’Agriculture pour la région de la Bretagne, M. Trouvelot, directeur du laboratoire de campagne; les directeurs des services agricoles de Bordeaux et d’Orléans, dont la compétence en la matière ne devrait faire aucun doute, et devant la science desquels un pauvre bougre comme vous et moi s’inclinerait bien bas en leur laissant la parole. M. Tardieu n’a cure de cette compétence, cet homme universel connaît mieux la question que n’importe qui, c'est le communiqué qui le dit :...