Extrait du journal

•i* » Quand on a lu l’œuvre de Victor Hugo, on a l’impression que ce Colosse a orchestré les éléments, si je puis m’exprimer ainsi. 11 vous porte sur un vaste plateau embrasé do soleil, sous un ciel d’un bleu violent, où pussaint les brises et les vents, et d'où Von découvre les mers, des îles, l’infini... Il entasse les images comme des montagnes. L'océan gronde en son âme. Il porte l’humanité dans son cerveau. Relisez La Légende des Siècles où figure le Satyre. Rien de comparable dans la jxjésic française qui jusqu’à Victor Hugo fut trop en général la raison et la mesure. II est l’immensité humaine avec tousses tumultes, scs enthousiasmes, ses chants, ses douleurs, ses cris, ses révoltes. Et c’est pourquoi les foules Vont érigé et l’érigeront éternellement dans leur sein comme un Jupiter....