Extrait du journal

La question tTOricnt, que 'depuis tics siècles, les diplomates déclaraient insoluble, va-t-cllc être résolue par le constitutionalisée ? Les paris sont ouverts, à lïnversc de nos arbres des boulevards dont les feuilles jaunissent et pendent lamentablement. Elle n’attend pas l’automne pour joncher le trottoir, la dépouille de nos platanes et de nos marronniers étiques. Aussitôt qu’il commence à faire chaud, ces baliveaux attrapent un coup de soleil et nous n’avons plus que l’ombre de nos maisons à six et sept étages, pour échapper aux terribles rayons de Phocbus. Un roustis avait imaginé, en 1848, année sans rayons lumineux, de barbouiller sur les murs un soleil au milieu duquel, il avait inscrit le mot République. Les passants, intrigués, cherchaient à deviner ce calembour, qui signifiait : « La République dans le plus grand des astres ». On traiterait aujourd'hui ces sortes de manifestations injurieuses par le mépris. Les temps sont changés, le soleil luit pour tout le monde cl nous n’avons plus en perspective, une restauration impériale. Mais, en revanche, les royalistes tiennent bon. Dans les feuilles de province et de piété, le syndicat orléaniste continue ù couvrir d’insultes le Bloc, le ministère et la présidence, croyant préparer ainsi l:avènement du successeur du roi Soleil. La courte apparition de M. Fallicous à la Madeleine sert • tic prétexte pour faire croire aux masses que notre Président cherche un rapprochement avec le Pape et négocier avec Mcrry del Val pour faire lever la peine d’excommunication dont il a été frappé par le Saint-Père. On profite de l’occasion pour célébrer la mansuétude et l’esprit de sacrifice des autorités ecclésiastiques, qui auraient pu interdire au chef de l’Etat l’entrée du temple où l’on allait consacrer le mariage de sa fille. Vadc rctro......