Extrait du journal

Avant l’établissement du suffrage universel;, chacun avait beau jeu à soutenir son dire, quel que fût le résultat des scrutins qui pouvaient s’ouvrir pour nommer des députés ou des conseillers généraux ; car les partis {vaincus n’avaient pour se consoler de leur défaite et se tromper eux-mêmes qu’à opposer au petit nombre des électeurs privilégiés l’immense masse des citoyens qui n’avaient pas droit de voter : « Vous avez avec vous, pouvaient-ils dire au vainqueur, la majorité du pays légal, soit; mais le reste du pays, c’estdédire la France entière , est avec nous ! »...