Extrait du journal

Le mauvais vouloir du grand chancelier de l’empire à l’égard de la franco. se trahit d'une façon non moins claire dans le langage des feuilles oucreuses prussiennes. La Correspondance fte Berlin et la GazettedeSpener sont d'accord pour rejeter sur nos plénipotentiaires l’insuccès des négociations de Francfort. « Dans ces conférences, comme dans celles de Bruxelles au printemps, dit la Correspondance, la France a une tendance vive et conspanto à faire ce qu’on pourrait appeler de la diplomatie unilatérale; elle demande beaucoup et n’offre rien ; très insistante à faire valoir ses propres vœux, elle reste parfaitement sourde à toute demande de retour. Ainsi le rôle de l’empire d’Allemagne se bornerait, dans ces négociations, à se mettre en frais de libéralité et de complaisance, sans espoir d’en être autrement payé que par des mots. »...