Extrait du journal

Ah 1 c’est que chez Marie Laurent les pauvrettes retrouvent une famille et des soins maternels... il y en a de très, très petites, presque des babys, et je les vois encore, ces mignonnes, folâtrant avec la belle insouciance de leur âge entre les bras des maîtresses chargées de renseignement. Car la grande artiste ne se contentait pas de donner le gîte et la pâtée aux enfants sans parents qu’elle recueillait, elle voulait aussi les rendre aptes à gagner peur vie, et selon leurs goûts, leurs aptitude, leur intelligence; on en forme des lingères, des couturières, des modistes, des comptables, des dactylographes, des ouvrières fleuristes, des brodeuses, des peintres sur porcelaine......