Extrait du journal

Les mandats d’amener visent les articles 2(iô, 200 et 207 du Code pénal, qui punissent des travaux forcés à temps les chefs et sous-chefs des associations de malfaiteurs, dans le cas même où il n’aurait été relevé contre eux que le fait d’organisation de bandes. Nous considérons que c’est parfaitement interpréter ces articles, les anarchistes, apures les quelques aperçus bruyants qu’ils nous ont donnés du mode de propagation de leurs doctrines, ayant toutes les qualités requises pour être traités en simples malfaiteurs de droit commun. Ils veulent la destruction de la société : la société se défend contre eux et leurs tentatives, c’est son devoir, et nous lui reconnaissons le choix absolu des moyens ; tous sont légitimes en présence d’individus qu’aucun scrupule, qu’aucun attentat n’arrête. La loi garantit la liberté des citoyens qui se soumettent à elle ; ceux qui ne veulent pas la catinaitore, qui prétendent s’exonérer de toutes les obligations qu’elle impose n’ont pas à en réclamer le bénéfice. C’est d’ailleurs se moquer assez plaisamment du monde et d<* la langue française quel de donner le nom de « doctrines » au ramassis d’inepties et de menaces qui composent tout le vocabulaire anarchiste ou aux recettes qui s’étalent dans 1<> Manuel du dynamiter....