Extrait du journal

J’avais accepté de prêter hier Soir mon concours à la réunion organisée aux Sociétés Savantes par le Comité de Défense du Dioit d’Asile. J’ai pris, en effet, l’mitarive de déposer une proposition de liai fixant d’une «lanière définitive lé statut des deux millions d étrangers oui résident aujourd'hui hui en France. Il m avait paru tout naturel de venir exposer les raisons auxquelles j’avais obéi et de préciser en quelques mots, pans ses données de solidarité sociale et humaine, la question. Je in en suis tenu strictement au programme que je m étais tracé. Il s agit de soustraire les travailleurs étrangers à l’arbitraire administratif. Aucune préoccupation d ordre politique. La preuve, c est que ma proposition a reçu l’adhésion de députes appartenant à tous les groupes ue gauche de ta Chambre : le radical Pierre Cot, le républicain socialiste Breton, le socialiste français Frédénc Brunet, je ne tes cite pas tous. Pourquoi diabie le Secours Bouge InternaLoiial a-t-il cru nécessaire d intervenir ? Rivalité d’émulation ou querelle de secte ? Les organisateurs du meeting n’ont point donné la parole a ses rep lyse niant. 11 ne leur convenait pas d offrir te spectacle toujours pénible et parfois un peu ridicule ue divisions byzantines à propos d’une revendication de justice qui est commune a toutes les fractions du mouvement ouvrier....