Extrait du journal

lution chez les philosophes, il nous faut maintenant la machination savante d’une grande ville, lé quai, les fiacres, les kios ques, le fleuve, les restaurants, les bateaux à excursions, les bateaux à natation et les bateaux lavoirs. Le temps vient, je le sens, où il nous faudra le réseau entier des che mins de fer et les quiproquos de disques ahuris et d’aiguillages perfides, et alors ce sera le comble de l’art, mais aussi la limite dernière où l’on s’arré le, allé terminus hœrens, comme disaient Ouvert et L&uzanne. Pour ce qui est de Tous pincés! ils finis sent par l'être tous en effet, et par se diri ger en chœur vers le poste, ce poste légen daire, ce poste classique, où il n’est ayant dernier acte de vaudeville qui n’aboutisse, comme tout à sa fin suprême. — Et le dernier acte est à Montargis I — Qui vous l’a dit? — Ce n’est pas possible autrement. Tous les derniers actes des vau devilles sont à Montargis. Voilà une ville qui doit être encombrée. Il est vrai, au der nier acte, nous sommes à Montargis où quel que choe d’approchant. Tout notre monde s'y retrouve et s’occupe à de petits jeux de société pendant un fort long temps sans que la comédie marche d’un pas. Cela tient à ce qu’elle est finie. Chacun n’a qu’un mot à dire pour que le rideau tombe, la maman : « Je courais après mon mari parce que je le croyais en escapade; » le mari : « Je courais après mon fils qui dissipait vingt-deux francs par jour en folles orgies; » le fils : « C est vrai, c’est après moi que mon père courait.» Ce sont ces trois mots que l’auteur vous fait attendre pendant un acte, que du reste il n’a su remplir de rien qui ait le moindre...