Extrait du journal

LA QUESTION DU GAZ Dans les articles que nous avons con sacrés à la question du gaz, nous u’avons jamais traité que le côté financier de la question, et nous nous sommes toujours abstenus de discuter les points de droit que soulève l’interprétation des traités de 18ÿ';> ot de 18G9. Le journal la Ville de Paris triomphe de ce silence et en vertu de la maxime ; Qui ne dit mot consent, notre honorable confrère est convaincu que nous adhérons, comme lui, à la thèse soutenue à cet égard par la Compagnie parisienne du Gaz. Notre honorable confrère se trompe. Nous n’avous pas voulu, jusqu’à présent, aborder le côté juridique de la question parce que nous conservons encore l’es poir d’une conciliation entre le Conseil municipal et la Compagnie parisienne du Gaz. Nous croyons qu’il est possible, qu’il est même facile, des deux côtés, de trou ver un terrain de transaction. C’est ce terrain que nous cherchons avec une entière bonne foi. Nous en avons indiqué un. Si l’on en a trouvé un autre meilleur, qu’on lo propose. Ce n’est pas ce qu’ont fait jusqu'à présent les défenseurs de la Compagnie parisienne du Gaz. Heureuse ment la Compagnie elle-même a la parole en ce moment. Elle va faire ou elle a peut-être déjà fait ses propositions à M. le préfet de la Seine et à M. le directeur des travaux de la Ville. Quand nous les connaîtrons, nous verrons s’il fout renon cer à tout espoir de conciliation. Il sera temps alors de nous placer sur le terrain juridique, ce que nous ne ferons, quant à nous, qu’avec regret. Nous souhaitons seulement que les pro positions de la Compagnie parisienne du Gaz ne s’inspirent pas des idées dont nous...